La couleur est partout dans notre quotidien. La vue permet de percevoir la couleur qui est une propriété physique de la lumière dans le spectre électromagnétique. En dessous d'un certain seuil d'intensité lumineuse, nous ne pouvons plus percevoir ni les couleurs , ni les les objets.
Verre ou métal, papier ou gomme, plexiglas ou polystyrène, bitume ou caoutchouc, plaques tectoniques... Comment caractériser ces matériaux ?
Sont-ils durs ou mous, souples ou rigides, coulants ou cassants ? Comment réagissent-ils aux sollicitations mécaniques ? Au vieillissement ?
Le Criann(1) a fêté ses vingt-cinq ans en Juin 2017. A cette occasion, il a inauguré son dernier Super-Calculateur Bull, baptisé Myria. Sa capacité de calcul, de l’ordre du petaflops(2), est environ 1.000.000 fois supérieure à celle de la première machine reçue au Crihan en 1992, pour un coût d’achat sensiblement équivalent.
Environ 400 ans avant JC, par une simple analyse de son environnement, Démocrite arriva à la conclusion que tout ce qui existe dans ce monde est fait d’atomes et de vide. La science moderne tend à lui donner raison. Les êtres humains sont des assemblées de molécules et toute fonction biologique peut être décomposée en fonctions élémentaires impliquant des interactions moléculaires.
La chimie des substances naturelles a conduit à la découverte d’incroyables nouveaux médicaments faisant depuis partie de notre quotidien. La première partie de l’exposé décrira les enjeux actuels de cette discipline, et racontera l’histoire de deux fabuleux succès tant scientifiques qu’industriels, que sont la Navelbine et le Taxotère.
Dans tous les domaines, de la médecine à la bijouterie, de l’électronique à la construction civile, automobile ou aéronautique, tous les objets que l’on fabrique sont faits de matériaux, choisis, au moins en partie, pour leurs propriétés mécaniques. Pourquoi sont-ils durs ou mous, fragiles ou déformables, cassants ou coulants, souples ou rigides ?
A côté des études scientifiques(gastronomie moléculaire), notre groupe de recherche INRA/AgroParisTech cherche à promouvoir des applications de ses résultats. Après la “cuisine moléculaire”, qui était une moderni-sation des pratiques culinaires par l’introduction de nouveaux instru-ments, transférés des laboratoires vers les cuisines, nous promouvons une nouvelle application, qui a été nommée “cuisine note à note”. Cette fois, la question n’est plus le détail technique, mais la notion d’aliment.