
Tous les organismes vivants connus sont constitués des mêmes molécules qu'on appelle les briques du vivant. Les acides aminés, les lipides, les sucres en font partie. Comment ces molécules se formaient-elles sur la Terre primitive il y a 3,8 milliards d'années pour que la vie puisse émerger et s'en serve de matériau de construction ? Le rôle de la chimie atmosphérique sur la Terre primitive pour la formation de molécules constitutives du vivant a été suggéré par le biochimiste Oparine dans les années 1920 et par le chimiste Miller quelque 30 ans plus tard, faisant émerger la théorie de la soupe primitive. Ces travaux précurseurs de Miller sont aujourd’hui controversés.
Cette conférence vous propose de re-visiter cette théorie dans le contexte des connaissances actuelles sur la chimie des atmosphères des planètes du système solaire. De Vénus à Neptune, toutes les atmosphères du système solaire contiennent du carbone. Pourtant, selon la distance au soleil, la pression, la température et la composition chimique, la chimie atmosphérique qui s'y développe a des conséquences différentes sur le devenir du carbone et par conséquent sur la capacité de ces atmosphères à produire des molécules d'intérêt pour le vivant. Pour comprendre la chimie organique dans ces atmosphères, les expériences développées au LATMOS pour simuler la chimie des atmosphères planétaires seront également présentées.
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