
"Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles" : le constat de Paul Valéry au lendemain de la Grande Guerre demeure célèbre.
Et l’auteur de La crise de l’esprit de poursuivre : "Il a fallu, sans doute, beaucoup de science pour tuer tant d’hommes, dissiper tant de biens, anéantir tant de villes en si peu de temps".
La science a en effet joué un rôle considérable au cours du conflit. La mise au point de nouveaux gaz de combats en reste le symbole indélébile. Mais la mobilisation scientifique a pris bien d’autres visages : elle a vu, entre autres, la mise au point de nouveaux antiseptiques, l’invention du sonar, l’utilisation intensive de la radiologie et des progrès considérables en chirurgie.
Souvent présentée comme une "guerre-laboratoire", la der des ders a aussi transformé la place du savant dans la société. Cent ans après l’Armistice, elle apparaît toujours comme une période charnière.
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